CW évocation d’expériences sur des animaux fantastiques
Un·e moldu·e contaminé·e ne peut pas avoir d'autre particularité — iel n'étant pas sorcier et bénéficiant déjà de deux aptitudes.
Les sorcier·e·s peuvent cumuler jusqu'à deux particularités de catégories différentes (exemple : un vampire ne peut
pas être daemonis ; un·e fae ne peut pas être vélane). Les vêtements sorciers sont aujourd'hui adaptés à tous types de transformations (peuple de l'eau, fae,
harpies, loup·ve·s) et fusionnent ainsi avec le corps afin de retrouver ensuite leur apparence d'origine — nul besoin de se dévêtir ou de voir ses
effets personnels finir en lambeaux.
CONTAMINATION Tant à Elysium qu’à Neferis, l’explosion survenue à la frontière entre les territoires moldu et magique a disséminé
une pluie invisible de
particules de pouvoirs, déviant la destinée de certain·e·s
non mages en leur offrant des capacités
hors-normes. La contamination est
non héréditaire et touche majoritairement les enfants né·e·s
après la catastrophe, bien qu’elle se soit
aussi manifestée chez quelques individus de la génération précédente. Si elle peut être vue comme bénéfique, cette
mutation apporte son
lot de souffrances. Les sujets sont touché·e·s à des
moments variables :
→ Contamination dès la catastrophe ou plus tard (organisme confronté ponctuellement ou à long terme aux particules présentes dans l'environnement), seul l'oracle peut déterminer cette information.
→ Manifestations immédiates ou non (pouvoirs et maux allant toujours de paire) : les particules peuvent agresser directement l'organisme ou demeurer dormantes jusqu'à leur activation par un évènement marquant.
CARACTÉRISTIQUES Issues des créatures ayant subi des expériences, les particules portent
les caractéristiques de leur ADN et
offrent donc
deux de leurs spécificités magiques aux personnes qu’elles colonisent. À titre d’exemples, des particules de Dreamsweaper
transformeront le système du/de la contaminé·e de telle sorte qu’iel s’immiscera dans les rêves pour les muer en cauchemars, également
capable d’invoquer mentalement les peurs les plus paralysantes de sa victime ; un Scurry quant à lui rendra la personne exposée apte à
ralentir ou à accélérer le temps. Les expérimentations ont impacté des
animaux fantastiques des deux mondes : ayant mis la main sur des
Riftwanderers — créatures de légende voyageant entre les dimensions —, les trafiquants ont pu braconner secrètement plus d’une
dimension, élargissant leurs recherches
au-delà de leur Terre.
Les particules de magie torturées, arrachées à leurs hôtes d’origine, sillonnent le nouveau
corps
sans trouver le repos. L’incompatibilité les laisse sans arrêt
à la limite du rejet, mais les autoriser à s’échapper condamnerait
l’humain·e dont elles ont irrémédiablement souillé l’organisme. On détecte les moldu·e·s atteint·e·s grâce à
un sortilège lancé contre les
veines de leur poignet. Extrêmement douloureux, il diffuse dans le corps une lumière vive et brûlante, qui révèle
les ombres dansant sous
la peau. Plus ou moins nombreuses suivant l’âge auquel le·a malade a été atteint·e et repéré·e, ainsi que l'intensité de l'utilisation de ses capacités,
elles sont immédiatement prises en charge afin de limiter les dégâts. La potion
Shadowbane est administrée pour faire refluer les ombres et stabiliser les particules magiques. Le
goût est d’une sucrosité
écœurante qui laisse au bord de la nausée. Toléré·e par les un·e·s, indigeste pour les autres, elle est
un soulagement ou une torture, si bien que certain·e·s repoussent désespérément les prises. Iels sont alors rongé·e·s par les ombres, qui
deviennent visibles à l’œil nu,
jusqu’à envahir leur regard et le rendre noir. Le suivi scrupuleux du traitement permet cependant de
rendre la nouvelle condition supportable et de mener une vie décente.
RELATIONS AVEC LA COMMUNAUTÉ MAGIQUE Le métier de
Traceur est né des suites de la catastrophe d'Elysium, métier consistant à retrouver les contaminé·e·s impactés
par les particules magiques à l'aide d'une
rune gravée sur leur peau, leur permettant ainsi d'identifier les auras : si un·e moldu·e sans pouvoirs est englobé·e d'une aura assez pâle,
le·a traceur·se verra chez un·e personne touché·e par la mutation une aura bien plus sombre, comme marquée par les ombres courant sous sa peau.
Les
Tracé·e·s, comme on nomme les contaminé·e·s repéré·e·s, n’ont alors d’autre choix que de se
laisser graver également dans la chair une marque symbolisant
la rune Elhaz. Synonyme de protection, de sécurité et de connexion,
elle lie le·a
Tracé·e au/à la Traceur·se l’ayant repéré·e et fait office de
canal de communication : iel s’engage à dessiner du doigt ses lignes
sombres pour appeler le·a Traceur·se à transplaner à ses côtés lorsque ses capacités magiques deviennent subitement
incontrôlables.
La marque est aussi liée aux protections du monde magique, permettant que
les barrières s’écartent pour lui accorder l’accès au monde
sorcier. Les contaminé·e·s peuvent donc circuler librement entre les mondes, mais nombre d’entre elleux se sentent
épié·e·s — sous
surveillance constante, forcé·e·s de subir des check up effectués par les
oracles de terre, visant à mieux comprendre et soigner leur condition, et régulièrement
sollicité·e·s à devenir
des cobayes pour la recherche (médecins, médicomages, langues de plomb). Enfin, leurs propres réactions varient autant que celles des sorcier·e·s qui les
voient intégrer leur monde ; c’est
une bataille idéologique qui ne risque pas de s’apaiser de si tôt.